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Alain Guy Clément
En cinquante ans de peinture, je n'ai jamais cessé d'explorer dans mon œuvre, le fil du temps métaphysique de l'Homme, lequel confronté à son ultime et inéluctable condition ne peut prendre que des chemins qui ne mènent nulle part.
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Où sont les foules de feuilles ?
Où sont les fouilles des temps ?
Où sont les grands arbres capables de deviner le dénuement ?
Où sont les longs convois condamnés à l'usure ?
Poursuivis, suivez l'astre au delà des barrières d'épaves !
Je vous promets que l'éclair ensemencé dérègle
la pendule tragique du temps.
Alain Guy Clément
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